On était … au Roll’n’Rock de Lunel

http://laroulette.eu/wp-content/uploads/2015/09/Lunel-recut.jpghttp://laroulette.eu/wp-content/uploads/2015/09/Lunel-recut.jpghttp://laroulette.eu/wp-content/uploads/2015/09/Lunel-recut.jpghttp://laroulette.eu/wp-content/uploads/2015/09/Lunel-recut.jpghttp://laroulette.eu/wp-content/uploads/2015/09/Lunel-recut.jpgOn était … au Roll’n’Rock de Lunel

LUNEL,petite ville – pas vraiment sans histoire – de 25000 habitants à peine, située à une trentaine de kilomètres de Montpellier, a connu son heure de gloire médiatique malgré elle en début d’année, allant même jusqu’à faire parler d’elle dans le New-York Times .
Mais c’est un autre genre de kamikazes qui nous a attiré les 27 et 28 Juin, tous prêts à se jeter contre le béton brûlant du skate-park, rénové en 2010 avec la création d’un bowl, cadeau de la ville à sa jeunesse. Probablement inspiré par le fait que la société qui fabrique les modules pour le FISE soit elle aussi basée à Lunel, le maire actuel avait d’ailleurs fait comme promesse de campagne lors de la précédente élection d’organiser un festival de sports extrêmes sur ce lieu. C’est désormais chose faite, et c’est finalement le club de roller local, à l’initiative de Charlie Ruckly, qui s’est chargé d’organiser un contest 100% dédié au roller, baptisé Roll’n’Rock. Au programme : un soleil de plomb, des saucisses et … CJ Wellsmore !

LUNEL, a little not so unknown town of about 25000 souls, located 20 miles away from Montpellier, has known her 15 minutes of fame despite herself earlier this year, taking her to the columns of the New York Times.
But on 27 & 28th of June it’s another kind of suicide bombers who brought us there , all being ready to throw themselves against the boiling concrete of the skatepark, renovated in 2010 with the addition of a bowl, a gift of the city to her youngsters. Most likely inspired by the fact that the company building the ramps for the FISE is also located in Lunel, the mayor promised during his last campaign to organize an extreme sports festival on the spot. Well, it’s now done, and in the end, it’s the local blading association, on Charlie Ruckly’s initiative, who took the matter of putting up a bladers only contest, named Roll’n’Rock, featuring a skin killer sun, sausages, and… CJ Wellsmore !

Photo23_20A

Un Mini-Mars / A little Marseille

 

 

Le phénomène des clubs de roller

Dès le matin de bonne heure, tous les bénévoles s’activent aux quatre coins du park pour la mise en place. C’est qu’il y a du boulot ! Il faut par exemple finir d’installer les modules fabriqués spécialement pour l’occasion, baliser le parcours du skatecross, placer les tables et les chaises de la buvette, monter la scène pour les concerts prévus le soir même. Alors que Salamech, street artiste montpelliérain, termine de graffer le bowl , on commence aussi à accueillir les premiers riders en herbe, venus travailler leur figures pour la compétition. Le contest fait en effet partie de la GTF, la Grande Tournée Freestyle, une série de contests organisés cet été et qui réunit pratiquement tous les clubs du Sud-Est.

All volunteers started early morning to install the whole thing on the park, and it’s a hell of a job, including finishing the new obstacles built for the occasion, marking out the skatecross course, placing the tables and chairs next to the bar, and setting up the stage for the live shows that will animate the after party. While Salamech, a street artist from Montpellier is getting done with his graffiti thing in the bowl, the first budding riders are showing up to work on their tricks for the competition. Indeed, the contest is a part of the GTF, la Grande Tournée Freestyle, a contest series organized this summer and gathering most of the France South East clubs.

Car la région présente la particularité d’être l’une des plus actives sur ce plan, avec pas moins de 5 clubs dans un périmètre réduit. On compte, par exemple, près de 160 Licenciés pour le club Lunel Roller ! Et, pour information, il y aurait en France plus de 4000 Licenciés à la FFRoller dans la catégorie Freestyle. Oui vous avez bien lu, il y a 4000 personnes en France, principalement des jeunes, qui ont payé une licence cette année pour prendre des cours de roller freestyle et participer aux différentes compétitions fédérales ! Et on voudrait nous faire croire que le roller c’est mort !

As a matter of fact, this region is one of the most active on the “club/association” side, with no less than 5 clubs located in a narrow area. For instance, the Lunel Roller club gathers 160 members ! While on the national side, the French federation claims over 4000 members for the “Freestyle” category only ! Yes, you got it right, there are 4000 people in France, mainly youngsters, who paid for a card this year to take ” freestyle roller ” lessons and to compete in the different federal blading comps. And some people say blading is dead ? 

Au final, c’est une bonne trentaine de jeunes de moins de 12 ans, filles et garçons, harnachés de toutes parts (avec une mention spéciale quand même pour ce crash-pad porté par dessus le jean, un style complètement inédit !) qui vont prendre part à ce Roll’n’Rock, dernière étape de la GTF, dans deux catégories distinctes: les sauts et les slides.

In the end, it’s a thirty pack of under 12 boys and girls, harnessed with all kinds of protective gear ( with a special mention to the crashpad over the jeans, special hipster prize ) who will enter the Roll’n’Rock contest, last stop of the GTF, in two distinct categories, jumps and grinds.

J.V .

J.V .

 

D’une manière générale, de part leur structure moléculaire, composés en majorité de caoutchouc, ces jeunes spécimens sont capables de survivre à des conditions de replaque extrêmes. Mais ici, portés par les encouragements parentaux, et poussés par des juges, un peu taquins, à aller toujours plus loin, les jeunes gladiateurs dépassent les frontières de l’univers connu et obligent Charlie, qui a enfilé sa casquette de speaker (une des nombreuses de la journée), à puiser dans son imagination pour tenter de décrire au public le spectacle qui se déroule sur le park: ça envoie des 360 Knacki, des transferts en sashimi saumon, des rollings théières, des Rockers slides le tout ponctué de replaques Trocadero ou Thaig Khris ! Et surtout, sans jamais s’arrêter, quitte a finir écarlate et à bout de souffle !

Overall, given their molecular structure, mainly made out of rubber, these young specimens can survive extreme landing conditions. But today, juiced by parents and facetious judges to go further and further, the young gladiators overcome the common world boundaries and force Charlie, who put on his speaker cap ( one of many through the day ) to draw on his imagination to describe to the audience what is going on on the park, going from Sausage 360, salmon sashimi transfers and teapot rollings to rockers slides, brightened up with high jump or Taig Khris style landings. And, most importantly, they never stopped, even if it means ending up breathless and scarlet ! 

Car le soleil commence à chauffer sérieusement, et à l’issue de cette matinée, tout le monde cherche de la fraîcheur (dans son verre) ou de l’ombre pour se protéger. Heureusement le timing est parfait et le speaker annonce que les saucisses sont prêtes, que la buvette est toujours là et que des tables ont été installés à l’ombre. C’est aussi le moment choisi pour la démonstration de roller artistique du club de Lunel, une des disciplines du roller qui bénéficie certainement du moins de médiatisation. Bizarrement. Et la scène est pour le moins surprenante: imaginez une vingtaine de petites filles en tutu, ambiance majorette, tournant frénétiquement en cercle au milieu du skate-park, agitant des pompons et attrapant leurs pieds, le tout sur une musique électronique des plus “agréables” ! Non, décidément le soleil tape trop fort !

As sun is getting up and seriously warm in the sky, everybody is looking for freshness ( in their glasses ) or shade for protection. Luckily, in a perfect timing, the MC announces that the sausages are ready, bar is still here, and that some tables have been set up the shade. It’s also time for the demo of the artistic section of Lunel’s club, surely one of the less covered disciplines within inline skating. Oddly. We then assist to a quite surprising scene : try to picture yourself about twenty underaged girls wearing tutus, in a majorette ambiance, spinning frantically in the middle of the skatepark, waving pompoms and catching their feet, backed with a quite “appealing” electronic music. Hell, sun is definitely hitting too strong !

 

La cuisine

La cuisine.  The kitchen.

 

Un australien et des warriors…

En début d’après-midi, après la finale des moins de 12 ans, la chaleur a finalement eu raison d’une grande partie du public, mais la journée est loin d’être finie. Passons rapidement le Boarder-Cross et la catégorie amateur (+ de 16 ans), qui ne regroupe qu’une petite dizaine de participants et qui sera remportée assez facilement par Jean Dufour, le petit phénomène de la Roll’ School de Montpellier, agé de…12 ans ! Peut-être le futur Julien Cudot !

Et nous voila donc enfin au clou de la journée, la catégorie baptisée “Warriors” qui compte un invité de dernière minute, et pas des moindres: CJ Wellsmore ! Comment a t’il bien pu atterrir au contest de Lunel ? La question mérite d’être posée mais la réponse est simple: CJ se sent chez lui dans le Sud de la France ! Du coup, il était en vadrouille dans les parages depuis le Fise, et il ne refuse jamais l’occasion de rider un nouveau park et de faire le show !
Et il ne sera pas seul, puisque Thomas Lieurey, fraîchement de retour de l’île de la Réunion, Maxime Iangaev, Hadrien Bastouil, Thomas Riffaud ou encore Malcolm, le jeune prodige local vont se joindre à lui. Petite fantaisie, le contest sera jugée par les copines des skaters, pas forcément spécialistes en la matière, ce qui est sans aucun doute une première mondiale !

And we finally get to the main course of the day, the so called « Warriors » category, who’s blessed with a last minute contender : CJ Wellsmore ! How the fuck did he end up in Lunel ? That’s a real question with a simple answer, CJ just feels home in the South of France, he was travelling around since the FISE and never miss the opportunity to skate a new park and give showtime ! He actually won’t be the only one, as Thomas Lieurey, recently back from Reunion Island, Maxime Iangaev, Hadrien Bastouil, Thomas Riffaud or Malcolm, the young local prodigy, will also enter the arena. As a fancy touch, the contes twill be judged by the skaters girlfriends, who can’t really be labeled as specialists, which is, as far as we know, a world first !

Les jugettes

Les Jugettes / Women judges

 

La compétition se transforme rapidement en Jam Session, et les jeunes encore présents découvrent alors tout ce qui est possible de faire dans leur skate park, tant les warriors vont retourner le spot. Et c’est sans grosse surprise CJ qui va l’emporter, suivi de Maxime Iangaev et d’Hugo Ruckly. Un classement assez logique à la vue de leur skating, preuve peut-être de l’existence de l’intuition féminine !

Suivront ensuite dans la soirée, après la remise des trophées, une série de concerts, et le lendemain sera consacré à des activités plus ludiques, comme par exemple un contest de slalom freestyle qui rencontrera un vif succès.
On a profité aussi de l’occasion pour poser quelques questions au “professeur”, Charlie Ruckly sur ces activités et sur sa vision du roller en France. Morceaux choisis :

The contest quickly turned into a jam session, and those who stayed are blessed with a real demonstration of what’s possible to be done in their skatepark, given how the warriors tore the spot down. Without any surprise, CJ won, followed by Maxime Iangaev and Hugo Ruckly. A quite logical ranking, maybe showing the existence of the woman intuition.

Music shows went on after the prizegiving, and the following day was dedicated to more playful activities, such as a freestyle slalom contest which found a great public success.
We took opportunity of this time to share a few words with the « professor » Charlie Ruckly on his roller teaching activities and his vision of skating in France.

Entre les cours que tu donnes et les contests que tu organises, tu n’as pas peur de fabriquer des futurs park-rats ?

Between the lessons you’re giving and the contests you’re putting up, aren’t you affraid to create a generation of park rats ?

C.R: C’est vrai qu’au départ, c’est ce qui ne me faisait pas envie dans le métier d’entraîneur de roller, justement parce pour moi c’était quelque chose qui s’apprenait tout seul, et aussi que ça risquait de saper la créativité des gamins. Et c’est clair que pour des raison pratiques et de sécurité, on les fait pratiquer que dans les skateparks, mais on leur explique aussi ce que c’est le street, on leur montre des vidéos, on arrive quelques fois à leur faire faire des sessions de street, mais dans le cadre de nos clubs, légalement, c’est assez compliqué, surtout en cas d’accident. Donc c’est sur que la plupart des gamins ne font que du park et ils ne savent même pas que le street existe ! C’est à dire que quand on leur explique que quand la discipline est née, les skateparks n’existaient pas, ça les interpelle !
Après, au niveau de la créativité, c’est là que j’ai été assez surpris, c’est que quand tu leur donnes vachement jeune les bases du patinage, ils sont très rapidement à l’aise et ils sont finalement beaucoup plus créatifs que ce qu’on pouvait l’être: déjà on se faisait assez mal , du coup on progressait lentement et en plus on recopiait beaucoup les vidéos. Eux, comme ils sont très vite très a l’aise, surtout sur les chutes, sur comment ne pas se faire mal, ils développent plus rapidement un style personnel affiché, et je trouve qu’ils ont de bien meilleurs styles que ceux qu’on avait à leur âge !
Des fois on fait des sessions où je leur dit d’inventer une figure qui n’existe pas, et ils font des trucs bien marrants, ça me remet pas mal en question parce que je me rend compte que je suis bien bloqué dans mon truc, alors qu’ils inventent par exemple des figures à plusieurs, des glissades sur les protections, en fait ils s’en branlent un peu ! Donc pour répondre à la question c’est oui et non !

You know at first, it’s what I didn’t like in this job, precisely because I thought it was something you were learning by yourself, and also because it might refrain the kid’s creativity. And it’s an evidence that for practical and safety reasons, we can only practice in skateparks, but we also explain them what street skating is, we show them video parts, we sometimes manage to hit the streets, but within a legal and offical structure, it’s quite complicated, don’t even talk about an accident. So yes, that’s true most of the kids are only skating parks and don’t even know street skating exists ! It goes to the point where, when I tell them that when it all started, first skaters didn’t have a skatepark, they don’t understand ! 
However, when it comes to creativity, I’ve been pretty suprised as, when you give them in their young age the real skating basics, they feel confident really quickly and are finally a lot more creative than we were at their age. Because we were hurting ourselves a lot, we were progressing slowly and we were copycating a lot what we were seing in the videotapes. This new generation, because they’re easy, mainly for falling and not getting hurt, they quickly manage to develop a personal style, and I believe they have a much better style than us old guns at their age.
Sometimes, we have sessions where we asked them to invent a trick that doesn’t exist, and they do really fun stuff, which puts myself into question, as I’m really stuck in my thing while they invent threesome tricks, slides on their protective gear, in fact they don’t really give a fuck ! So my answer is yes and no ! 

Du coup, de bosser comme ça avec des jeunes, de voir du roller tout le temps, tu dois avoir une autre vision, un peu a l’opposé de ce qu’on entend souvent , que le roller c’est fini ?

Because of teaching to kids, seeing people on skates all the time, you must have a different vision, quite opposed the «  rollerblading is dead » talk we often hear, don’t you ? 

Moi clairement là où on est, on a amené plein de gamins sur des rollers, du coup on a sûrement fait vendre pas mal de paires donc de mon point de vue ça a plutôt tendance à continuer à marcher. Mais je vois aussi qu’il y a eu un vrai changement sur comment les jeunes se mettent au roller. C’est à dire que nous, il y avait un énorme marketing autour du roller quand on a commencé. Et ce que je pensait être à la base une motivation pure, je me suis rendu compte petit à petit que ça avait été vachement orienté par des marques, des magazines qui avaient intérêt à ce qu’on se mette au roller et qu’on a simplement suivi ce mouvement là. Alors que maintenant ça passe plus par des actions comme celles qu’on fait là, c’est plus une histoire de transmission des plus vieux vers les plus jeunes.
Je pense qu’il ne faut pas s’attendre à ce que ça redevienne une mode, que l’explosion originelle avait été un peu orchestrée par des grandes marques et ça n’arrivera plus. Par contre ce que je vois c’est qu’il y a plein de jeunes qui sont demandeurs, qui sont prêts à essayer et qui comprennent ce qu’on fait et si ça doit repartir à mon avis c’est plutôt dans ce sens là, plus que dans un coté super marketing avec des stars, parce que maintenant les sports extrêmes, il y a tellement de disciplines,avec toutes un nom différent, le parkour, le trial VTT slopestyle ,… avec un champion du monde dans chaque discipline que c’est devenu impossible, encore plus avec internet. Tout ce que je sais, c’est qu’il y a des gens qui ont de la motivation, quand t’emmène des gamins sur un spot ils savent directement ce qu’il faut faire, en gros le roller c’est toujours marrant, ça c’était pas un effet d’époque, ça fait toujours kiffer les mômes à fond !

Well, where we live, we put wheels under a lot of kids’s feet, so we must have sold quite a few pairs and from my point of view, business is going pretty steady. But I also see a real change in the path youngsters are taking in skating, as, when we started, there was a big marketing thing linked with blading. And from time to time, I realized what I originally considered as pure motivation actually was something really driven by brands or magazines who had interest in me getting hooked, and that we simply followed that way. While nowadays it takes events like this one, it’s more a matter of generation transfer.
I don’t believe we should expect blading to be trendy again, I believe the original big bang was led by big corporate brands, and that it won’t happen again. However, I see a lot of demanding kids, who want to try and who understand what we’re doing. And if it shall reborn, it shall be this way more than in a super marketing way with superstars, because there’s so many different chapels in extreme sports right now with different names, like parkour, trial mountainbike slopestyle, with a world champion for each disciplin, that it’s now impossible for blading to stand out, especially with Internet. All I know is that there’s still motivated people, that when you bring kids to a spot they know directly what needs to be done, s oyes blading is still fun, it wasn’t just a short trend thing, it still brings a big smile on kids’s faces. 

MC Ruckly

 

Pour revenir rapidement sur le contest en lui même, j’ai trouvé qu’il y avait un peu une ambiance kermesse, que c’était un peu la fête du roller, comment toi t’as vécu ça ?

Quickly back to the contest, I thought the ambiance was a bit kermesse, a kind of roller feast, how do you feel about it ?

Oui c’est un peu ça, nous l’idée c’est qu’à la fin tout le monde ait des cadeaux, que les disciplines se mélangent, on va essayer de démocratiser par exemple le fait de faire juger des gens qui ne sont pas de la discipline. L’an prochain on imagine même que ça pourrait être les gamines qui font du roller artistique qui jugent le contest freestyle et vice-versa. Là, dimanche on a fait un contest de slalom ou tout le monde pouvait s’inscrire et ça a donné un mélange vraiment sympa. En fait moi, de mon avis, je pense qu’on est resté trop longtemps à se mettre des barrières en fonction des disciplines, encore une fois en pensant que c’était de notre plein gré, alors que moi, dans ma parano, je pense que c’était aussi une des motivations des marques, de bien différencier chaque milieu, de bien créer des identités différentes et on s’est vraiment étouffé à rester comme comme ça , alors qu’en fait, dès que tu commence à t’ouvrir un peu, tout le monde lâche un peu du lest sur son truc et on se retrouve tous ensemble. Après c’est sûr , il faut accepter d’être avec des plus vieux ou des plus jeunes, avec des gens qui ne pensent pas forcément pareil, mais je pense que tous les gens qui sont passés à Roll’n’Rock, tout le monde a vraiment passé un super week-end de détente, y avait pas forcément d’esprit de compétition.

Yes, I kind of feel the same, as our idea was to offer prizes to everybody, to mix disciplines, we want to bring up for instance a judging done by outsiders? For next year we even imagine it could be the little girls of artistic skating judging the freestyle contest. This year, we had a slalom contest on the Sunday in which everybody could enter, and the output was a cool melting pot. My opinion is we kept barriers between all these disciplines, thinking it was a real conviction, while in my paranoid world I now think it was something the brands did on purpose, to differentiate clearly each chapel, to create different identities and we did … ourselves leaving it as it was, while when you start to open up, people are getting easier with they beliefs and get all together. Well for sure it implies getting by with olders and youngsters, with people with a different mindset, but I believe that all the people who attended Roll’n’Rock had a super weekend, without necessarily a competitive spirit

Bref, vous l’aurez compris cette édition du Roll’n’rock fut une réussite, un vrai événement, simple et festif; et on vous encourage bien sûr à vous y rendre l’an prochain !
Enfin sachez qu’il existe en France de nombreux petits contests comme celui-ci qui s’organisent, avec cette volonté de transmettre notre culture, et vous pouvez désormais compter sur La Roulette pour répondre présent et vous faire découvrir ceux qui font vivre le patin à roulette !

Well, as you surely got it, this edition of Roll’n’rock was a success, a real event, simple and joyful, and we truly encourage you to attend it next year ! 
There’re many little contests like this one popping up in France, willing to transmit our culture, and you can trust on La Roulette to be there and make you discover those who’re keeping rollerblading alive.

JPP

 

Author Description

Jean-Pierre Patin

Poste: Attaquant, 54 selections en équipe de France de Curve, 278 sessions au Bowlympique de Marseille (184 Souls)

There are 1 comments. Add yours

  1. 26th September 2015 | Name says: Reply
    Jean-Pierre Patin, c'est celui qui jouait en équipe de Fronce aux côtés de Michel Platine ?

Leave a Reply to Name Cancel Reply